Ces derniers temps je m’interroge beaucoup sur l’éducation donnée à Lina
et surtout sur ce qu’on lui montre au quotidien dans notre comportement
et qu’elle absorbe telle une éponge.
Je suis plutôt du genre impatiente avec Lina
et je peux ainsi monter facilement sur mes grands chevaux.
Depuis quelques mois j’essaie de me contrôler un maximum
et d’être la plus claire et la plus calme possible tout en me montrant ferme si cela est nécessaire.
C’est un vrai travail sur moi-même, sur un mauvais côté de ma personnalité.
J’ai déjà vu des résultats positifs
mais n’étant pas parfaite il y a forcément des moments où je craque
et hurle pour rien.
De son côté, Lina est une petite fille très ouverte, elle parle très bien,
elle est marrante et intelligente, et c’est rassurant.
Oui, ça me rassure car je vois son caractère (de cochon) s’affirmer de jour en jour et ce même
à l’école, par ailleurs un certain manque d’attention a fait surface.
Lina a plusieurs soucis de santé à diverses degrés aux yeux, aux oreilles et aux intestins
et je crois que tout cela y est un peu pour quelque chose, du moins je l’espère.
Car comme tout parent j’idéalise mon enfant et quand la maîtresse pointe un soucis,
certes pas grave, c’est cette idéalisation qui s’écroule.
Alors tout bêtement on cherche des solutions, on cherche à guérir tous ces maux.
On se remet en question et on évalue le problème.
Et puis cet enfant imparfait dans l’inattendu nous montre ses petites perfections.
Disséminées de ci de là au détour d’une phrase, d’un geste, d’un accomplissement.
« Tiens maman prends la chaise tu seras mieux »
« Est-ce que je peux t’aider maman »
Ou ses « Oh je suis désolée » dès qu’elle nous donne un coup involontaire.
C’est certain, elle est parfaite avec ses imperfections. Tout comme nous finalement.
Alors on décide de montrer le meilleur de nous-même à notre petite éponge.
Même si ce n’est pas à chaque instant, tous les rires et la bonne humeur dévoilés suffiront à apaiser son coeur.
Julie
2 Comments
oph
25 février 2016 at 09:15Quel bel article! J’essaye aussi de faire un travail sur moi pour éviter au maximum de crier, surtout parce que je me suis rendu compte, que ça n’avait aucun impact sur mon enfant. Plus il grandit, plus je m’aperçois qu’il comprend beaucoup de choses, qu’il ressent beaucoup de choses et que finalement lui expliquer, le « pourquoi » de mes exigences avait un effet très positif sur lui et son comportement
malyslon
25 février 2016 at 19:14Il n’est pas toujours facile ce travail sur soi, mais quand on voit parfois les résultats c’est super encourageant !!! Bon courage et bonne persévérance dans cette démarche 🙂 Bises