Si vous saviez combien je suis fatiguée, combien je suis las.
Tout est si compliqué, tout s’enchaîne, tout s’accumule.
On n’a pas le choix, il faut y faire face.
Alors il y a des jours où tout va bien et puis les autres…
Je ne sais pas ce qu’il faut pour avoir la vie belle.
Une recette miracle ?
Ohhh je sais bien qu’il faut être positif,
vivre la tête haute et plein d’entrain amène la chance.
Oui mais là c’en est trop, l’accumulation est difficile à vivre.
Aujourd’hui on m’a parlé de lunettes et d’opération pour Lina.
Tout ça je le savais, mais je ne voulais pas en entendre parler tout de suite.
Pas avant d’être complètement heureux.
Juste une pause. Juste quelques mois sans inquiétude.
Il y a eu les oreilles en juin et son syndrome à l’oeil était déjà bien assez.
Mais voilà, il entraine d’autres choses qui peuvent la faire souffrir.
Je crois dur comme fer que la chance peut être de notre côté.
Elle peut nous permettre l’apaisement,
elle peut nous aider à nous laisser faire notre deuil.
Surtout moi, surtout cette dépression sous-jacente
que j’essaie tant bien que mal de maîtriser.
Parce que quand je vais mieux, ils vont mieux.
Alors je l’attends la chance.
« maman pense à quelque chose qui te rend heureuse »
Des pleurs et quelques cris.
Voilà ce par quoi je passe avant de me calmer.
Comme je dois l’inquiéter et lui faire peur parfois.
Et comme je m’en veux.
Mais je ne peux pas garder tout cela à l’intérieur.
J’attends impatiemment mon premier rendez-vous avec la sophrologue.
Alors la roue, tu tourneras bientôt ? Allez s’il te plaît juste un peu d’apaisement…
Bises à vous qui êtes présent(es) pour moi, pour nous !!!!
Julie
9 Comments
Stephany
7 septembre 2016 at 17:50Tu sais je pense qu’il ne faut surtout pas culpabiliser de pleurer ou de crier. Nos enfants comprennent que nous faisons le maximum.
Une fois mon fils de 4 ans est venu me voir en me disant : maman tu sais tu as le droit de pleurer car moi aussi je pleure des fois. Et je leur dit qu’effectivement nous sommes comme eux que de temps en temps nous avons des chagrins et puis après ça va mieux. Bon courage à toi
Cora poisson
7 septembre 2016 at 18:08Mais oh que oui la roue tourne… j en suis sure…courage jolie Julie♡♡♡
Chloé
7 septembre 2016 at 18:24Même si on ne se connait pas je t’envoie mes bonnes ondes. Crie, pleure après tout ça ne peut que te faire du bien. La roue va tourner c’est sure..
Plein de bisous virtuels
Booboo
7 septembre 2016 at 18:39Pour diverses raisons, je sens moi aussi que la dépression n’est pas loin…J’essaie de garder la tête hors de l’eau mais bien souvent je craque et je m’en veux. Je culpabilise comme toi, et j’ai peur de laisser à mes enfants le souvenir d’une maman qui pleurait et criait tout le temps. Mais je crois qu’en fait c’est nous qui en faisons toute une montagne et qui nous focalisons dessus. Quand je vois toutes ces belles photos, je vois une enfant épanouie et heureuse, et surtout je vois une famille remplie d’amour. Et je me dis qu’avec de l’amour on peut tout guérir! La roue tournera j’en suis sûre! Courage pour la suite des événements et j’espère que la sophrologue saura aider!
Mumnours
7 septembre 2016 at 18:41Oui la roue tournera !
J’espère que la sophrologie t’apaisera
Plein de courage à vous tous
Yeude
8 septembre 2016 at 08:56Je sais qu’après les semaines que vous venez de vivre, cette tuile supplémentaire ne doit pas être facile à encaisser.
J’ai de très gros problèmes de vue, et je le vis bien ! Bébé, je ne voyais rien du tout. Les médecins ont d’abord pensé à un problème d’ordre neuro puisque je n’interagissais pas avec le monde qui m’entourait. Finalement à 3 mois, ils ont diagnostiqué que mon problème était visuel, je n’y voyais pas (la vue d’un bébé étant déjà bien mauvaise). A l’âge de 7 mois, on m’a mis ma première paire de lunettes sur le nez, en ne sachant pas trop comment les choses allaient évoluer. S’en est suivi les rendez-vous chez l’ophtalmo tous les mois et la rééducation chez l’orthoptiste toutes les semaines; On a cru que les choses allaient de mieux en mieux, jusqu’à ce que l’ophtalmo réalise que je connaissais la planche des lettres par cœur. J’avais 4 ans et alors qu’il pensait que j’avais 5/10, j’avais en réalité moins de 1/10… A 4 ans, j’avais roulé le meilleur ophtalmo de ma ville !!! Je tiens à préciser que nous étions en 1988, l’ophtalmologie pour les enfants ne sachant pas lire n’en était qu’à ses débuts.
C’est à ce moment-là qu’il a été décidé de m’opérer, un de mes yeux montrait des gros signes de fatigue et je risquais de le perdre. J’ai été opérée et les choses ont commencé à aller mieux. L’opération en elle-même reste un de mes souvenirs de ma petite enfance le plus marquant, mais plus par le côté impressionnant de l’hôpital, je n’en conserve ni peur, ni angoisse. Malgré mes progrès, l’ophtalmo restait très réservé sur mes possibilités à l’âge adulte (mon problème n’étant pas complétement corrigeable avec des lunettes). Mais ma vue s’est grandement améliorée au delà de toutes les prédictions, même les plus positives. Aujourd’hui, j’ai 6/10 à un œil, 8/10 à l’autre, je suis informaticienne alors que justement il craignait que je ne supporte pas les écrans. La vérité, c’est que je me fatigue beaucoup sans lunettes, mais en les ayant sur le nez, ça va ! Ma vue est stable depuis 15 ans, ce qui est rarissime passé l’âge de 20 ans. Bref, j’ai eu un chouette happy end.
Mais quand j’avais 4 ans et que les choses allaient mal, un jour ma mère dans un coup de mou, m’a demandé comment je voyais la vie, si je souffrais de ne pas y voir correctement ! Je lui avais répondu que j’allais bien, que j’y voyais parfaitement bien, aussi bien que la veille !!! Ma mère raconte souvent cette anecdote, car ce jour, elle a compris que ce qui semblait anormal, était ma normalité et que je n’en souffrais pas. Alors elle s’est adapté à ma normalité, prenant en compte mes faiblesses mais sans me plaindre.
Je sais comme un rien peut nous inquiéter en tant que parents, et là, on est d’accord, ce n’est pas rien. Mais je suis sûre que si tu parviens à t’apaiser, Lina le vivra beaucoup mieux, et tu te rendras compte que ce qui te parait une montagne aujourd’hui, n’est finalement pas aussi difficile à franchir que tu ne le pensais.
Je te souhaite beaucoup de courage, que la roue tourne, et que la vie vous offre à tous les 3, la bulle de bonheur que tu recherches tant.
Bises
Happy Ever After
8 septembre 2016 at 15:25Oui la roue tourne, à un moment, mais ce moment peut sembler loin… J’avais pris un petit traitement homéopathique et fleurs de bach, çà m’avait bien aidé à surmonter l’épreuve…
Johanna au presque parfait
8 septembre 2016 at 21:18courage!
plein d’ondes +
babymeetstheworld
8 septembre 2016 at 21:54je te le souhaite tellement .. <3