Il est des journées vraiment particulières
durant lesquelles tout un tas de sentiments différents
se mêlent au creux de notre ventre.
Les autres jours on se laisse aller, on vit le quotidien
comme si tout roulait sans bosses ni virages.
Et tout à coup c’est le chamboulement
ou plutôt les chamboulements !
Mon coeur vire en tous sens
et je tente de m’accrocher aux branches.
Non pas que je pourrais me perdre ou m’écraser.
Je sens que là, dans mon coeur, ça va bien,
dans ma tête aussi d’ailleurs.
Mais voilà que quelques larmes incontrôlables
viennent se déposer se mes joues.
Aujourd’hui nous avons vu que notre deuxième fille grandissait bien.
Aujourd’hui nous avons reçu les photos de notre fils faites à sa naissance
par le personnel médical.
Aujourd’hui nous avons appris que la banque acceptait de nous suivre
dans cet autre grand projet de nos vies.
C’est beaucoup de chamboulements pour mon coeur de maman.
Mais finalement il n’y a rien de négatif dans tout cela,
bien au contraire :
Notre 3ème bébé m’offre de belles sensations chaque jour,
notre 2ème bébé était parfait et si beau
et notre future maison sera CA-NON !
Ces quelques larmes sont, je pense, simplement
le résultat de tous les sentiments et souvenirs mélangés.
On avance petit à petit.
On s’offre un maximum de chances pour avoir la vie dont on rêve.
Alors oui parfois mon coeur de maman est plus sensible.
Mais la balance penche bien vite du côté « bonheur » et « bye bye morosité ».
Parce que finalement la vie est bien belle quand on arrive à la voir du bon côté !
Et notre fille nous montre chaque jour combien notre choix
d’avancer et de sourire est bénéfique pour elle (en plus de l’être pour nous).
Je vous embrasse fort fort,
Julie
3 Comments
Mandy
1 mars 2017 at 19:33Bcp d emotions mais de belles choses en perspective!
Je ne suis pas une poule
2 mars 2017 at 11:22C’est vrai que des fois l’émotion nous submerge, mais ce n’est pas négatif pour autant. Parfois il faut savoir relâcher la pression et exprimer. Outre trop plein ( de bonheur, de doute, de crainte, de nostalgie, de tristesse). Et au bout du compte ça fait un bien fou.
fb
2 mars 2017 at 13:29Bonjour,
Je te suis depuis plusieurs mois sans avoir osé te laisser un commentaire. Notre famille a vécu un tsunami similaire au votre lorsque nous avons dû dire au revoir en mars 2015 à notre 2e loulou, valentin, à six mois de grossesse en raison de graves malformations ne lui permettant pas de survivre hors de moi. Malgré la douleur, l’horreur, l’incompréhension, il a fallu se battre pour permettre à notre 1ere princesse, âgée à l’époque de 3,5 ans, de se remettre elle aussi de cette terrible épreuve.
Contrairement à ce que vous semblez arriver à faire, nous avons mis très longtemps avant de recommencer à vraiment rire même si, en public ou en présence de Maelys, nous donnions le change. Nous avons souhaité donner un petit frère ou une petite sœur à nos deux enfants et je suis retombée enceinte début septembre 2015 d’une merveilleuse princesse qui fait notre bonheur absolu depuis le mois de mai 2016.
Même si Célia était pleinement voulue et attendue, cette grossesse a été extrêmement dure pour moi et je crois pouvoir dire que c’est assez habituel pour les mamanges. Je n’arrivais pas à croire qu’elle viendrait au monde en pleine santé,je n’arrivais pas à me projeter dans un futur heureux, je ne savais pas si j’étais capable de l’aimer immédiatement par peur de revivre l’impensable. Les sentiments ressentis pendant cette grossesse du bébé espoir sont très contradictoires : bien sûr nous sommes heureux mais comment gérer l’arrivée de ce 3e bébé quand même vos proches pensent que cette petite fille sera votre 2e enfant ? comment faire en sorte que vos 3 enfants trouvent leur place dans la famille ? comment se convaincre que la foudre ne tombe pas deux fois au même endroit …
L’objet de mon post est uniquement de te dire que cette grossesse est nécessairement dure même avec une super philosophie et c’est normal. Admettre que c’était dur et que je n’étais pas une mauvaise mère pour ma 2e princesse m’a permis de vivre les toutes dernières semaines de grossesse plus sereinement et de ne plus culpabiliser. J’avais tellement peur que Célia ne m’aime pas en ayant ressenti mes craintes.
Aujourd’hui, 2 ans après l’envol de mon fils, je suis enfin heureuse avec mes deux princesses. valentin a pleinement sa place dans notre famille. Nous en avons déjà un peu parlé à Célia mais je sais qu’elle sait déjà … nous continuons à parler de son grand frère ouvertement à la maison, sa présence est encrée en elle également.
Tout ça pour dire que même si c’est génial de sourire, n’ai pas peur (si c’est le cas et que tu en as besoin) de dire que c’est dur car c’est normal.
Le bonheur est au bout du tunnel et il reposera sur tes 3 enfants …