Vous commencez à bien le savoir, je suis une maman pleine de doutes !
Je me questionne souvent, je vais vers mes copines blogueuses pour leur demander conseil
et puis bien souvent j’appelle ma maman parce que je suis perdue.
C’est mon caractère qui veut ça, d’autres mamans sauront tout à fait gérer les situations difficiles sans stresser, sans avoir peur
Mais ça ne me dérange pas de douter, j’estime que j’en ai tout à fait le droit, tout comme faire des erreurs
En tant que maman j’ai l’obligation de faire des choix pour le bien-être de mon enfant
Là aussi les erreurs et les doutes sont possibles, ils sont même nécessaires
Pour apprendre à se connaitre, pour grandir ensemble chacun dans notre rôle
Sinon l’enfant serait livré avec un manuel de survie !
Et les doutes, on en fait quoi ?
Une bonne crise de nerfs ? mille question à la minute ? du Nutella pour se calmer ?
Je suis passée par tout ça, et j’y viens encore régulièrement (mes fesses ne me remercient pas !)
Mais depuis quelques jours entre ces réactions excessives, je me suis surprise à reprendre le dessus
Relativiser voici une partie de la réponse !
Résoudre un problème difficile par étapes, un petit pas à la fois avec parfois un grand saut
Et alors, sans même s’en rendre compte, tout s’enchaîne parfaitement sans le moindre écart
C’est ce qui m’est arrivé aujourd’hui :
Une matinée plus difficile que prévu du point de vue moral et estime personnelle, alors j’appréhendais de récupérer ma fille chez sa nounou
Comment essayer de lui montrer un visage détendu ?
Et si elle est énervée ? Si elle ressent mon étrange état ? Si elle s’amuse à me provoquer ?
Avec toutes ces questions je partais déjà du mauvais pied et ça n’augurait rien de bon
Pour chaque petit moment difficile (elle ne veut pas rentrer, elle ne veut pas aller aux toilettes, elle roule trop vite à vélo…)
J’ai donc trouvé des petits subterfuges, une petite phrase pour détourner son attention
Un défi lancé ou encore des blagues pour lui redonner le sourire.
Non seulement cet exercice me calme et m’aide à relativiser mais aussi il améliore les relations avec ma fille
et ne répercute pas sur elle cet état qu’elle n’a pas à supporter.
L’après-midi s’est donc très bien déroulé, et j’ai globalement bien répondu aux situations délicates
type la course folle à vélo (délicate car dangeureuse)
On a beaucoup discuté, de tout et de rien, on a rit ensemble, on s’est câlinées
Et puis je l’ai observée, un peu derrière mon objectif pour capturer ce moment
Heureuse d’avoir prit mon bonnet, elle s’était installée là où elle ne s’installe jamais et a commencé à se raconter des histoires
Des histoires avec des images de crânes, des histoires de gentils, de méchants et de vol-au-vent si je me souviens bien !
Elle donnait des ordres avec ses deux petites branches qui traînaient là et s’amusait à compter les crânes (et à me demander de les compter)
Alors quand le moral n’est pas là, quand de trop nombreux doutes font surface,
Une bonne dose d’amour et d’admiration ajoutée à de l’inventivité et à de la relativisation (oui ce mot existe, j’ai vérifié !)
Aideront, je l’espère, à passer de merveilleux instants avec les enfants
Les doutes, et puis l’amour…
Bises et à bientôt,
Julie
3 Comments
Lorelei
15 octobre 2015 at 14:56on a toutes connu des moments comme ça, doutes, angoisses, tristesse… Comment épargner ses petits et ne pas leur montrer nos larmes… Personnellement je n’ai pas de recette magique. Tout simplement parce que je ne sais pas cacher mes émotions devant qui que ce soit….
bisous
My Chuchotis
15 octobre 2015 at 14:56MamanVoyage
15 octobre 2015 at 14:56Un bien joli billet ! Je vis des moments comme ça avec ma puce ! Merci d’avoir mis les mots justes pour décrire ces difficultés et doutes…