Ces derniers temps je me vois beaucoup grandir.
A presque 32 ans j’apprends encore de moi-même.
Mais mes doutes et mes peurs sont plus limpides.
Mes forces et mes qualités je ne les cache plus.
C’est vrai qu’on a tendance à se descendre facilement.
Comme si c’était malpoli de dire du bien de soi.
Alors qu’en fait cette confiance offre un rayonnement.
Car voir quelqu’un fier d’être elle/lui est tout simplement porteur.
Il faut dire que je viens de loin, grande timide que j’étais.
Vous savez, cette fille qui reste dans un coin à attendre qu’on lui dise un mot ?
Et bien c’était moi, jusqu’à il y a peu !
Le chemin fut long, parfois semé d’embuches, parfois douloureux.
Mais j’y suis arrivée, j’ai grandi fort et bien.
Personne n’est parfait après tout, on a toutes et tous nos défauts.
Mais bien sûr on les voit mieux sur nous que sur les autres.
Comme si on était vus à la loupe, examinés pour être moqués ou descendus.
Alors que finalement quand on n’est pas bien dans nos baskets on se descend soi même.
Sans le vouloir notre malaise, quel qu’il soit, transpire de tout notre être.
Il se voit, se ressent, se transmet, ce qui nous écarte des autres.
Ahhh pas facile de grandir !
J’y suis enfin arrivée, même si parfois je suis encore un peu a-sociale, j’ai réussi.
Je suis devenue une personne qui discute, fait rire, et sait même faire dans l’auto-dérision !
C’est fou ce qu’on peut s’interdire quand on manque d’assurance.
Comme si tout notre être n’était que nullité…c’est tellement bête quand j’y réfléchis.
Et pourtant tout n’est pas gagné, il m’arrive encore de me sentir mal à l’aise.
Parler anglais est un sacré exercice pour moi selon les situations.
Et puis il y a toutes ces fois où simplement j’aime écouter les autres parler.
Je ne l’explique pas, ça me détend, comme une sorte de méditation, je suis bercée par les paroles.
En grandissant j’apprends à me connaitre, à savoir ce que j’aime et ce dont j’ai besoin.
Je me suis longtemps laissée portée par la vie sans intervenir.
C’était ainsi que je la voyais après tout.
Ces deux-trois dernières années j’ai pourtant appris que j’avais le droit
et la possibilité d’évoluer en tous sens.
Que les seules barrières qui me bloquaient étaient les miennes.
Alors parfois je leur donne un grand coup de pied, parfois je les laisse me bloquer.
Je ne sais pas si c’est par manque de force ou d’énergie.
J’imagine qu’il est plus facile de se laisser submerger.
On n’arrête jamais de grandir finalement.
Les rencontres, les lectures, les épisodes de la vie sont autant d’apprentissages.
Mais il est clairement plus facile de grandir quand on arrive à lâcher du lest.
Grandir c’est beau quand on accepte de changer, peu importe l’âge d’ailleurs.
J’ai grandi et je grandis encore (pas en taille, on est bien d’accord…)
Et j’ai hâte de découvrir encore mille choses sur moi.
Des facettes inexplorées qui attendent sagement que je les laisse éclater au jour.
Je rêve de voyager seule par exemple.
De découvrir mes limites et de m’en créer des nouvelles.
De laisser le monde me donner de nouvelles énergies.
Vous aussi vous avez un rêve à réaliser qui vous aiderait à grandir ?
1 Comment
Erika
8 novembre 2018 at 10:01Ça me parle … c’est dur de se connaître soi-même en fait … nos enfants nous font grandir aussi … nous aident à nous dépasser … comme toi parfois je suis encore l’ado réservée et mal dans sa peau, et tantôt une adulte bien dans ses baskets, plutôt à l’aise ! Tous dépend des humeurs, et des situations !